Ce dimanche, Blair Kinghorn célébrera son premier anniversaire sous les couleurs du Stade Toulousain. L'arrière écossais, qui a connu une saison exceptionnelle dès son arrivée, revient sur ses souvenirs marquants et évoque la concurrence intense à son poste.
Blair Kinghorn a vécu une année inoubliable avec le Stade Toulousain. Invaincu en Champions Cup et couronné de succès dès sa première saison, l'Écossais se remémore son arrivée et ses premiers pas avec le club : "C’était une année folle. C’est impensable, déjà un an que je suis là, le temps passe tellement vite. Je me souviens de mon arrivée, j’étais très nerveux. J’ai joué directement contre Cardiff c’était fou comme expérience. Et cette saison dernière, que dire… Je ne vais pas me plaindre (rires)."
L'arrière écossais ne tarit pas d'éloges sur son expérience toulousaine, soulignant l'incroyable parcours de l'équipe : "C’était tellement spécial, réaliser ce que l’on a fait c’était inimaginable."
La finale de la Champions Cup contre le Leinster restera gravée dans la mémoire du joueur. Une rencontre épique qui s'est soldée par une victoire 31-22 après prolongation : "Je me rappelle qu’après j’étais très fatigué (sourire). On a joué plus de 100 minutes, cela ne m’arrive pas souvent. C’était la première fois que je vivais ça."
L'ambiance dans le stade a également marqué les esprits de l'Ecossais : "Je me rappelle aussi de l’ambiance au sein du Tottenham Hotspur Stadium, le stade était dingue et honnêtement, c’était peut-être le meilleur match de rugby que j’ai pu disputer : l’ambiance, le jeu, le scénario du match, l’intensité, c’était dingue."
La concurrence au poste d'arrière au Stade Toulousain est féroce, mais Kinghorn y voit du positif : "C’est une bonne chose. Vous savez, on n’est jamais tous les quatre dans le même état de forme, ou alors c’est très rare. Mais regardez cette année, Ange (Capuozzo) a commencé la saison de manière incroyable, Juanchi (Juan Cruz Mallia) est certainement l’un des meilleurs joueurs du monde, quel que soit son poste, Thomas (Ramos) a montré à tout le monde en équipe de France qu’il était un excellent ouvreur…"
Pour le natif d'Édimbourg, cette compétition interne pousse chaque joueur à se surpasser : "La concurrence est une bonne chose. Se confronter à de tels joueurs te force à donner le meilleur de toi-même. On se tire vers le haut. Si tu sais que tous les mecs qui jouent à ton poste sont très bons, ça te donne envie de devenir encore meilleur tous les jours et de travailler dur. Ça rend le challenge hyperexcitant. Cela ne peut que rendre l’équipe meilleure."