L'analyse de Richie Arnold sur la mauvaise passe du Stade Toulousain, et son avenir

À quelques jours d'affronter Clermont en Top 14 avec le Stade Toulousain, Richie Arnold a évoqué la forme actuelle du club, qui reste sur deux défaites de rang, ainsi que son avenir personnel.

Interrogé par La Dépêche, Richie Arnold n'y est pas allé par quatre chemins pour évoquer la période actuelle : "Ça fait clairement chier d’avoir perdu ces deux derniers matchs. Ça nous remet un peu les idées en place même si en face, on avait deux belles équipes qui ont l’habitude de performer ces dernières années. C’est une petite piqûre de rappel, rien n’est facile en Top 14."

"Remettre les pendules à l’heure"

Il est ensuite revenu sur la défaite à Castres et s'est projeté sur le rendez-vous de ce week-end : "Le match à Castres a vraiment été frustrant. On est bien sur la première période, puis on fait 10-15 minutes catastrophiques. On a hâte de pouvoir remettre les pendules à l’heure, il nous faut retrouver ce chemin de la victoire face à une bonne équipe de Clermont."

Son avenir

En fin de contrat avec le Stade Toulousain à l'issue de la saison actuelle, Richie Arnold a avoué ne pas encore savoir de quoi son avenir sera fait : "La réflexion en cours, je ne sais pas encore. Je me sens bien dans mon corps, et je me sens bien ici, à Toulouse. Il va falloir discuter avec ma famille, le club, regarder quelles peuvent être les options. Pour l’instant, la discussion n’a pas encore eu lieu."

Le natif de Wagga Wagga en Australie a ensuite expliqué : "Les choses vont avancer naturellement, mais la fin de saison, c’est encore loin dans ma tête. Ma préoccupation du moment, c’est qu’on puisse se remettre dans le droit chemin."

"J’ai encore cette fraîcheur physique et mentale"

Ce qui est sûr, c'est que le joueur, âgé de 34 ans, n'entend pas mettre fin à sa carrière : "Je veux encore jouer au rugby pendant un moment. J’ai encore cette fraîcheur physique et mentale. Après, je ne suis pas dupe : je suis plus proche de la fin que du début. L’après, j’y pense de temps en temps, mais ce n’est pas pour tout de suite."