Dans une récente chronique pour Midi Olympique, l'ancien international français Xavier Garbajosa a mis en lumière l'efficacité de la formation toulousaine en prenant comme exemple le jeune demi de mêlée Simon Daroque, qui s'est particulièrement illustré lors du derby face à Castres.
Xavier Garbajosa n'a pas tari d'éloges concernant la formation du club rouge et noir. Dans Midi Olympique, il a notamment souligné l'importance de cette dernière dans le modèle sportif de l'équipe : "La formation a toujours été le cœur du réacteur sportif des Toulousains, c'est vrai depuis des dizaines d'années et ça l'est encore plus maintenant, avec la multiplication des matchs et leur intensité toujours plus élevée".
Le Stade Toulousain ne se contente pas de faire jouer des jeunes en cas de blessures. L'ancien joueur de l'équipe de France a mis en avant le travail méticuleux dans les catégories jeunes du club : "Mettre des gamins sur le terrain quand il y a deux blessés au poste, c'est facile, tout le monde peut le faire. Comment faire en sorte qu'ils soient immédiatement performants, même dans des matchs à pression ? C'est tout le travail de Sam Lacombe (référent de la catégorie Espoirs et entraîneur du centre de formation). Il joue un rôle essentiel dans ce processus".
L'ancien international français a également expliqué comment les jeunes joueurs bénéficient d'un accompagnement sur mesure : "Dans leur parcours, ces jeunes disposent de tous les outils du haut niveau, que ce soit pour la technique individuelle, la préparation physique ou l'approche mentale de leur sport. Sur tous ces aspects, ils bénéficient d'un programme individuel de performance avec des étapes à valider, que ce soit sur la consolidation de leur "super-pouvoir" ou leurs points d'amélioration identifiés".
Xavier Garbajosa a ensuite insisté sur la dimension humaine de la formation des jeunes joueurs à Toulouse : "Cela touche l'être humain dans sa globalité : le joueur de rugby mais aussi l'homme en formation, que le club accompagne. Un meilleur homme fera toujours un meilleur joueur".
Pour illustrer l'excellence de la formation toulousaine, l'ancien joueur s'est appuyé sur l'exemple de Simon Daroque, jeune demi de mêlée récemment aligné : "Pour conclure sur Daroque, qui était le point de départ de mon propos, je trouve que son match illustre bien tout cela : à 19 ans, on lui demande de prendre des responsabilités dans le derby face à Castres, au Stadium, un match qui a son importance pour la qualification directe en demi-finale. Mais jamais il ne semble perturbé, il joue comme s'il était avec les Espoirs, parce qu'il est préparé à vivre ce moment-là".
L'ancien international tricolore a souligné l'impressionnante intégration du jeune joueur dans le collectif toulousain, notamment lors d'une action décisive précise : "Je l'ai trouvé propre, clinique. Thomas Ramos lui a beaucoup parlé, l'a aidé à se positionner. Et il y a aussi cet essai qui embellit tout : derrière le franchissement de Ramos qui initie le mouvement et perce, on retrouve Daroque intérieur, comme une évidence. Cela aurait pu être Antoine (Dupont) ou Graou à sa place. Il se trouve que là, c'était Daroque. Mais les lignes de course sont identiques et c'est la grande force du Stade toulousain : 60 mecs qui parlent et jouent le même rugby. Du plus jeune au plus vieux".
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