Stade Toulousain : Dimitri Delibes hausse le ton avant les phases finales de Top 14

Après une pause de huit jours, Dimitri Delibes s'est confié sur l'état d'esprit du groupe et les objectifs à venir pour le Stade Toulousain. Entre frustrations récentes et détermination retrouvée, le natif de Toulouse livre un discours sans concession avant les dernières échéances de la saison régulière.

"Mentalement, c'était compliqué de switcher"

La trêve de huit jours a permis au Stade Toulousain de récupérer physiquement, même si mentalement la pilule reste difficile à avaler, confie le joueur à La Dépêche : "Ça a fait du bien, même si je vous avoue que regarder la finale de Champions Cup à la télé c'était un peu dur. Mentalement, c'était compliqué de switcher, de passer à autre chose mais physiquement ça nous a permis de souffler, de se régénérer et de réattaquer à 100 %."

"Quand on regarde tous les joueurs qui sont sur le terrain..."

En plus de l'élimination européenne, la défaite à domicile contre le Racing interroge également. Dimitri Delibes ne cache pas son amertume : "C'est frustrant car quand on regarde tous les joueurs qui sont sur le terrain, on se dit qu'il ne peut pas nous arriver grand-chose. Mais on arrive à se mettre en difficulté… C'est sûr que maintenant on va jouer comme des mecs qui jouent leur survie mais ce n'est pas normal de se mettre dans des situations comme ça."

L'urgence du sprint final

Avec seulement deux rencontres restantes en saison régulière (réception de Lyon puis déplacement à Perpignan), chaque joueur doit désormais prouver sa valeur pour décrocher sa place lors des phases finales. Le natif de Toulouse confirme mais élargi également : "Oui, il y a ça, il y a aussi le besoin de se rassurer collectivement. De sortir les matchs qu'on a besoin de sortir. Que ce soit dans l'envie comme techniquement…"

Un appel à la mobilisation générale

En conclusion, Dimitri Delibes se veut mobilisateur pour la suite des évènements : "Le match de Bordeaux et du Racing ne nous ressemblait pas. Il faut qu'on remette le facteur sur le vélo et qu'on pédale jusqu'en demie."