UBB - Toulouse : "De la revanche dans l’air", les Bordelais veulent effacer l'humiliation passée

L'Union Bordeaux-Bègles se prépare à retrouver le Stade Toulousain en finale du Top 14 ce samedi soir. Après l'échec cuisant de l'année dernière, Yannick Bru et ses hommes affichent clairement leurs intentions de revanche. Les déclarations de Maxime Lucu, Matthieu Jalibert, Maxime Lamothe et de leur manager traduisent un état d'esprit revanchard face aux champions en titre.

Un objectif clair après la désillusion de 2024

Pour la deuxième année consécutive, l'Union Bordeaux-Bègles parvient à se hisser jusqu'à l'ultime échéance. Maxime Lamothe ne cache pas sa satisfaction tout en gardant les pieds sur terre : "On est content d'avoir fait le boulot et d'atteindre cette finale pour la deuxième fois de suite. La finale, ce n'est pas l'aboutissement. On a vu ce qu'il s'est passé l'année dernière. À nous de faire le travail."

"Ça nous a motivé pour revenir"

La défaite de l'an passé reste gravée dans les mémoires bordelo-béglaise. Matthieu Jalibert assume totalement cette blessure qui alimente aujourd'hui la détermination du groupe : "On a tous en tête l'échec de l'année dernière, ça nous a motivé pour revenir. On a eu la chance d'aller chercher une première étoile, ça montre que le club a encore faim."

Bru refuse l'étiquette de favori

Interrogé sur le statut de son équipe face au Stade Toulousain, Yannick Bru botte en touche avec malice : "Favoris pour la finale ? J'ai passé un temps fou dans la maison d'en face. Je vous laisse tirer les étiquettes de favoris. L'année dernière, on était les vrais outsiders. On a gagné un peu de crédibilité avec ce titre européen. En Top 14, on sait que c'est un coup oui, un coup non. On est un outsider sérieux au Stade Toulousain cette année. On a encore beaucoup de choses à apprendre, mais sur le rugby, on progresse."

Lucu assume l'esprit de revanche

Plus direct, Maxime Lucu ne fait pas dans la langue de bois concernant l'état d'esprit qui anime les joueurs de l'UBB. Le demi de mêlée évoque sans détour la perspective d'une vengeance : "On sait qu'arriver en finale ne garantit rien. On l'a vu l'année dernière. Il faut repartir au boulot. On a sept jours pour préparer ça. De la revanche dans l'air ? Oui, exactement. On sait qui est Toulouse, ils peuvent faire la passe de trois avec un triplé. On sait à quoi s'attendre. On aura un gros morceau, on l'a vu l'année dernière. Si on n'arrive pas prêt, le résultat on le connaît tous."