À l'approche de la finale qui oppose son club à Bordeaux-Bègles, le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix, livre ses réflexions sur l'adversaire et cette confrontation qui s'annonce particulièrement disputée.
Didier Lacroix aborde cette finale dans un contexte bien spécifique. Si les Toulousains avaient largement dominé leur adversaire l'année précédente, avec un score sans appel de 59-3 en finale, la donne a depuis changé. Les Bordelo-béglais ont en effet pris le dessus à trois reprises face au Stade Toulousain, notamment lors de la demi-finale de Champions Cup.
En entretien avec Midi Olympique, le dirigeant toulousain reconnaît cette réalité : "Il y a une revanche à prendre, mais sans esprit de revanche. Évidemment qu'on a envie de réinstaller les compteurs au bon niveau mais je pense qu'eux aussi ont l'intention de les maintenir là où ils sont. C'est le jeu."
Le président des Rouge & Noir refuse catégoriquement de sous-estimer l'UBB, dont il reconnaît ouvertement la qualité : "Ce qu'on va affronter, c'est ce qui se fait de mieux. Et je le dis avec le plus profond respect. Ce n'est pas une formule de style. Ce n'est pas pour leur coller le statut de favori. Ils ont appris depuis la finale de l'an dernier. Et nous aussi. C'est la nature même des grandes équipes."
Pour cette finale, Didier Lacroix affiche toutefois une ambition claire et déterminée. Il souhaite voir son équipe exprimer son meilleur niveau de jeu pour conserver, à nouveau, le Brennus : "Ce qu'on veut, c'est sortir notre meilleur rugby. Celui qui nous permettra d'être devant à la dernière minute et de rentrer à la maison avec le Bouclier. Le Brennus, il est chez nous, c'est notre héritage. À nous de continuer à l'honorer."
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