L'ouvreur Romain Ntamack s'est récemment exprimé sur son attrait pour le secteur défensif du rugby, et plus particulièrement le plaquage. Le Toulousain assume pleinement son implication totale dans les phases défensives et explique pourquoi ce domaine lui tient particulièrement à cœur.
La défense, Romain Ntamack ne cache pas son affection pour cet aspect fondamental du rugby : "Je ne m'en suis jamais caché, j'aime ce secteur qui fait partie de notre sport," confie le joueur du Stade Toulousain à Midi Olympique.
Le natif de Toulouse souligne également l'importance cruciale de ce secteur au plus haut niveau. Pour lui, l'investissement dans le plaquage est indispensable : "On doit s'y investir, surtout au niveau international. Quand on voit à quoi tient le dénouement d'un match, un plaquage manqué peut tout changer."
Conscient de ne pas figurer parmi les joueurs les plus imposants physiquement, le joueur arrivé au club en 2004 mise sur sa technique et son application : "Je ne suis pas le plus costaud des joueurs mais je m'applique pour faire en sorte que les attaquants n'avancent pas trop dans ma zone."
Interrogé sur le risque d'être perçu uniquement comme un bon défenseur, Romain Ntamack se montre détaché des jugements extérieurs : "Chacun se fera son propre avis. On a tous des étiquettes, de toute manière. Je ne me soucie pas de celles que l'on me colle sur le dos."
À 25 ans, le demi d'ouverture démontre une maturité certaine quant à sa perception du jeu : "Ce qui m'importe, c'est de faire le boulot : il y aura des matchs où je ne ferai que défendre, d'autres où il y aura plus d'espaces et je pourrai faire briller mes partenaires. Dans les deux cas, je ressors des matchs très heureux, sans ressentir de frustration."