Le Stade Toulousain et son exceptionnelle culture de la gagne vue par Emmanuel Meafou

À l'approche du quart de finale de Champions Cup contre Toulon, Emmanuel Meafou s'est confié sur l'ambition et la mentalité qui animent le Stade Toulousain. Le deuxième ligne revient sur cette quête perpétuelle de titres qui caractérise l'institution toulousaine.

Une septième étoile européenne dans le viseur

Avant cette confrontation cruciale en Champions Cup, Emmanuel Meafou a partagé les objectifs du groupe toulousain. Le joueur est catégorique sur l'ambition qui règne au sein de l'effectif : "On essaie de ne pas trop penser au passé, aux titres déjà gagnés. On en a six dans cette compétition, on le sait et on est très fier de porter ces six étoiles, mais notre but est d'aller en chercher une septième," lance-t-il en entretien avec Midi Olympique.

"On regarde toujours le prochain titre"

Cette soif de victoires constitue l'ADN du Stade Toulousain, comme l'explique le deuxième ligne. Pour lui, la vision est claire concernant la compétition européenne : "On regarde toujours le prochain titre qu'on veut remporter. Dans notre esprit, la seule équipe qu'on veut voir soulever ce trophée, c'est la nôtre. C'est la mentalité du Stade toulousain : gagner tout le temps et ne pas laisser les autres prendre notre place."

Une obsession qui imprègne chaque joueur

Arrivé en 2019, le natif d'Otahuhu a rapidement intégré cette philosophie qui fait la réputation du club haut-garonnais. Le joueur de 26 ans témoigne de l'impact que cette mentalité a eu sur lui : "C'est la culture du club. À Toulouse, gagner est une obsession. Cela m'a marqué depuis mon arrivée ici."

"C'est la force de l'institution"

Le colosse toulousain insiste sur cette tradition d'excellence qui ne s'essouffle jamais malgré le palmarès déjà impressionnant du club de Toulouse : "Tout gagner, même à la première journée de championnat, c'est une culture, un état d'esprit. Un club qui a déjà gagné vingt-trois Brennus, et six titres depuis 2019, pourrait en avoir assez, mais ce n'est jamais le cas ici. Oui, c'est la force de l'institution. Et cela se ressent dans l'émulation du groupe."